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Chimiothérapie, la face cachée

Ce que l'industrie du cancer ne veut pas que vous sachiez sur la chimiothérapie et les rayons

Waking Times, 21 octobre 2013

Ils nous disent que la chimiothérapie sauve des vies, augmente le taux de survie à long terme et n'endommage pas les cellules saines. Toutes ces affirmations de l'industrie du cancer sont fausses. Un poison tue sans discrimination – il l'a toujours fait et le fera toujours. Tout en endommageant les cellules saines, la chimiothérapie y déclenche la sécrétion d'une protéine qui entretient la croissance de la tumeur et sa résistance à un traitement ultérieur. C'est exact... la chimiothérapie va en fait stimuler la croissance cancéreuse et le traitement des cancers est la cause majeure des cancers secondaires.

Derrière les vaccins, médicaments, diagnostics et thérapies, soins dentaires, psychiatrie et pratiquement toute la recherche médicale, existe une industrie et une source de profit pour les sociétés. L'industrie du cancer fait preuve d'une ironie particulière car les produits cancérigènes sont fabriqués par des divisions des mêmes corporations multinationales dont les filiales construisent les scanners et l'équipement utilisé pour diagnostiquer les cancers, mettent au point les médicaments dont on se sert en chimiothérapie et ceux qu'on donne pour prévenir les récidives. Dans quelle réalité vivons-nous où les seuls moyens acceptables de traiter le cancer sont de trancher, empoisonner et irradier ?

L'industrie du cancer détruit ou marginalise les remèdes sans danger et efficaces tout en encourageant ses propres remèdes brevetés, coûteux et toxiques qui font plus de mal que de bien.

Aucun produit de chimiothérapie n'a jamais réellement guéri ou résolu les causes sous-jacentes du cancer. Les traitements par chimiothérapie considérés par la médecine dominante comme une "réussite" ne font que gérer les symptômes, au prix habituellement d'interférences avec les autres fonctions physiologiques précieuses qui engendreront tôt ou tard des effets secondaires. Il n'existe aucun médicament qui n'ait aucun effet secondaire.

La chimiothérapie et les rayons peuvent tuer le cancer, mais ils vous tuent aussi

La chimiothérapie regorge d'effets négatifs après traitement. Une majorité d'agents contenus dans les produits de chimiothérapie pénètrent dans le cerveau et peuvent directement ou indirectement induire un certain nombre de changements aigus ou retardés du système nerveux central. Ces effets peuvent durer des années avant de se dissiper, ou bien, dans le cas de jeunes enfants, se perpétuer à l'âge adulte.

Le taux de survie à long terme des patients de chimiothérapie sont grandement exagérés parce que la plupart de ces patients finissent par mourir de maladies sans relation avec le cancer d'origine, mais liés au traitement.

Les produits de chimiothérapie (surtout les agents d'alkylation) sont réputés pour occasionner d'autres cancers dont la leucémie, et nombre de ces médicaments tombent dans cette catégorie. Les agents d'alkylation endommagent directement l'ADN de toutes les cellules. Ces agents ne sont pas spécifiques à une phase ; en d'autres mots, ils sont actifs dans toutes les phases du cycle cellulaire. Comme ces drogues endommagent l'ADN, ils peuvent nuire à long terme à la moelle osseuse et par conséquent affecter l'immunité future. Avec ces produits existe le risque de développer un cancer secondaire à bas bruit mais son diagnostic est inévitable. Des études ont indiqué que le risque commence à augmenter environ deux ans après le traitement, qu'il est le plus élevé entre 5 et 10 ans. C'est la raison des décès de patients par chimiothérapie entre 10 et 15 ans après le traitement.

La radiothérapie peut également accroître le risque de développement d'un cancer chez la plupart des gens. Les variétés de cancers secondaires à une radiothérapie sont vastes, mais consistent principalement en leucémies et sarcomes. Ces cas se révèlent habituellement après exposition aux rayons avec un pic de risque cinq à dix ans environ après. De nouveau, la plupart des patients qui suivent une radiothérapie développent des cancers secondaires en lien avec le traitement et non comme la conséquence du cancer d'origine. Les cancers radio-induits ont explosé ces vingt dernières années car il y a eu une recrudescence de traitements de ce genre, souvent suite à une chimiothérapie.

D'autres cancers sont liés aussi à une radiothérapie. Des tumeurs peuvent se développer à l'endroit de la zone exposée aux rayons ou tout près, même dix ans ou plus après le traitement. Ces risques semblent être plus élevés dans certaines zones du corps, comme les seins et la thyroïde. Dans certains cas, l'âge au moment de la radiothérapie va jouer un rôle. Par exemple des patientes jeunes atteintes de cancer du sein sont plus susceptibles de développer un cancer secondaire par une thérapie par les rayons que des patientes âgées.

Des médecins dénoncent l'industrie du cancer

Le Dr Robert Atkins raconta un jour qu'il existe plusieurs traitements pour le cancer, mais qu'il n'y a pas d'argent à gagner. Ils sont naturels, efficaces et bon marché, ils ne contiennent aucun produit coûteux mais nécessitent une grande auto-discipline de la part des malades. Il faut des millions pour financer les essais en laboratoire et cliniques nécessaires pour fabriquer un nouveau médicament anticancéreux qui pourra être breveté et vendu. Il a été dit que la clé de la réussite dans le commerce de la santé est de sortir un truc génial qui donnera des gens des malades à vie. Pensez à tous ces gens dont les analyses de sang étaient mauvaises, qui sont restés sous médicaments jusqu'à les tuer, alors qu'une prise brève de médicaments avec à côté des changements majeurs de régime alimentaire et de mode de vie, les auraient ramené à une santé sans médication.

Selon le Dr John Diamond, "Une étude sur plus de 10.000 patients montre clairement que les soi-disant excellents antécédents de chimio sur maladie de Hodgkin (cancer des globules blancs ou lymphome) sont mensongers. Les malades qui ont subi de la chimio ont été 14 fois plus sujets à développer une leucémie et 6 fois plus enclins à développer un cancer des os, des articulations, des tissus mous que les patients n'ayant pas subi de chimio."

Le Dr Glenn Warner, décédé en 2000, fut l'un des plus grands spécialistes du cancer aux États-Unis. Il utilisait des traitements alternatifs avec grand succès. Parlant du traitement du cancer dans ce pays, il disait : "Nous avons une industrie à plusieurs milliards de dollars qui tue les gens juste pour un gain financier. Leur idée de recherche est de voir si deux doses de ce poison valent mieux que trois doses de ce poison".

Le Dr Alan C. Nixon, ancien président de la Société de Chimie américaine écrit, "En tant que chimiste formé pour interpréter les données, je trouve incompréhensible que des médecins puissent ignorer l'évidence, que la chimiothérapie fait beaucoup, beaucoup plus de mal que de bien". Et selon le Dr Charles Mathé, spécialiste français du cancer, "...si j'avais un cancer, je n'irai jamais dans un centre anticancéreux classique. Seules les victimes du cancer qui vivent loin de ces centres ont une chance."

Le Dr Allen Levin déclarait : "Une majorité de malades du cancer de ce pays meurent par la chimiothérapie. La chimiothérapie n'élimine pas les cancers du sein, du colon ou du poumon. Ce fait est documenté depuis plus de dix ans, pourtant les médecins utilisent toujours la chimiothérapie pour ces tumeurs." Dans son livre, "Le Topic du cancer : quand on doit en finir avec la tuerie", Dick Richards cite plusieurs études d'autopsie montrant que les patients cancéreux sont morts en fait à cause des traitements conventionnels avant que la tumeur n'ait eu une chance de les tuer.

Comment la chimiothérapie stimule la croissance du cancer

Des chercheurs ont testé les effets d'un type de chimiothérapie sur des tissus prélevés sur des hommes avec un cancer de la prostate et ont découvert "une preuve de dommages de l'ADN" sur les cellules saines après traitement, ont écrit des scientifiques dans Nature Médecine.

La chimiothérapie fonctionne en inhibant la reproduction des cellules à division rapide du type de celles trouvées dans les tumeurs.

Les scientifiques ont découvert que les cellules saines endommagées par la chimiothérapie sécrétaient davantage une protéine appelée WNT16B qui stimule la survie de la cellule cancéreuse (voir article ICI du BBB sur ce sujet).

"L'augmentation de WNT16B était complètement inattendue", a dit à l'AFP le co-auteur de l'étude Peter Nelson du centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson à Seattle.

La protéine était absorbée par les cellules tumorales voisines des cellules endommagées.

"WNT16B, quand elle est sécrétée, interagirait avec les cellules tumorales proches et les ferait grossir, devenir envahissantes et le plus important, les rendrait par la suite résistantes à la thérapie," a expliqué Nelson.

Dans le traitement du cancer, les tumeurs répondent souvent bien au départ, puis s'ensuit une rapide prolifération et enfin une résistance à la chimiothérapie suivante.

On a démontré que le rythme de reproduction des cellules cancéreuses s'accélérait entre les traitements.

"Nos résultats indiquent que les réponses aux dommages des cellules bénignes... peuvent directement contribuer à accélérer l'activité de croissance des tumeurs", écrivait l'équipe.

Les chercheurs ont dit qu'ils ont confirmé leurs découvertes sur des tumeurs cancéreuses du sein et des ovaires.

Les malades avec un cancer incurable sont promis à accéder plus facilement aux toute dernières drogues qui pourraient leur offrir quelques mois ou quelques années de vie supplémentaire, pourtant de nombreux médecins ont été poussés à devenir plus prudents pour présenter un traitement à ces patients en phase terminale car la chimiothérapie peut souvent faire plus de mal que de bien, conseil soutenu par l'étude de Nelson.

90 % des patients qui reçoivent de la chimiothérapie souffrent d'effets fatals

Le NCEPOD ( National Confidential Enquiry into Patient Outcome and Death) a déclaré que plus de 4 patients sur 10 ayant reçu de la chimiothérapie vers la fin de leur vie ont souffert d'effets fatals par les médicaments et que le traitement était "inapproprié" dans presque un cinquième des cas.

Globalement, presque 90 % des malades à qui on a administré de la chimiothérapie meurent dans les 15 ans, soit de cancers secondaires ou d'une immunité compromise, conséquence directe du traitement. Chimiothérapie et rayons combinés sont les causes principales des cancers secondaires de par le monde.

Il y a eu une augmentation de 68 % dans l'usage de produits de chimiothérapie depuis 2003 et malgré l'augmentation massive de l'incidence des cancers depuis, les facteurs de risque (selon l'industrie du cancer) pour des cancers primitifs et secondaires sont toujours dus au tabac, à l'alcool, aux expositions professionnelles et aux déterminants génétiques. Le traitement ou le diagnostic du cancer n'est jamais mentionné comme la cause de cancers primitifs ou secondaires.

Le cancer est la cause principale des maladies et si on regarde pour l'avenir les récentes tendances au plan mondial des cancers majeurs, le fardeau du cancer s'augmentera de 22 millions de nouveaux cas chaque année d'ici 2030. Ce qui représente une hausse de 75 % comparé à 2008.

Plus de la moitié de tous les malades du cancer souffrent d'une toxicité notable en lien avec le traitement. Ce dernier peut aussi engendrer des infections graves ou les malades peuvent simplement mourir de leur cancer.

Quand on lui a demandé comment améliorer la réponse et le résultat du patient, Nelson a répondu "en alternance, il peut être possible d'utiliser des doses plus faibles, moins toxiques dans la thérapie".

En résumé, la chimiothérapie détruit virtuellement toutes les cellules et l'organisme avant de s'occuper du vrai cancer. Ce qui veut dire que votre système nerveux central, les organes et le système immunitaire (pour n'en nommer que quelques-uns) sont tous compromis même des années après l'arrêt du traitement. Oubliez ce qui a été dit sur la chimiothérapie qui fait un meilleur travail sur le long terme en tuant le cancer.

La chimiothérapie cause la mort des cellules cérébrales longtemps après la fin du traitement et pourrait être l'une des causes biologiques sous-jacentes des effets cognitifs collatéraux – ou "cerveau chimique" – qu'expérimentent de nombreux malades cancéreux.

Le traitement conventionnel du cancer est une énorme et coûteuse tromperie – un non-traitement qui rend malade et tue plus de gens qu'ils ne les "guérissent". Il ne peut jamais guérir quoi que ce soit car il empoisonne le corps, ce qui ne fait qu'entraîner plus tard d'autres maladies.

La question [de savoir si la chimiothérapie prolonge réellement ou non la vie, note de l'éditeur] ne peut probablement plus recevoir de réponse. Dans les études cliniques, les fabricants comparent toujours leurs nouveaux produits avec les précédents poisons cellulaires. Il n'y a pas de groupes de contrôle n'ayant reçu aucun traitement.

Pour qu'ils soient autorisés sur le marché, il suffit d'obtenir un avantage "statistiquement significatif" dans un petit groupe de sujets- tests soigneusement sélectionnés comparé aux malades traités avec un poison cellulaire approuvé.

 

Les états d'âmes et l'ADN

  1. NOS ETATS D'AMES MODIFIENT NOTRE ADN
  2. A contre-pied du déterminisme implacable du « tout­génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence. Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.
  3. Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance ! Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes. C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements. Quel lien ? Comment des expériences négatives peuvent-elles s’inscrire dans l’organisme, au point d’affecter durablement le comportement ou la santé ?
  4. L’EFFET DE L’ESPRIT SUR LE CORPS
  5. Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en s’attaquant à l’ADN. Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral. Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce… Comme s’il était « rongé » par l’angoisse. Plus précisément, c’est l’extrémitédes chromosomes qui est atteinte. En effet, au cœur des cellules, l’ADN est condensé sous forme de chromosomes, à l’extrémité desquels se trouvent des « capuchons » appeléstélomères qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires. Cependant, ils raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez ces mères angoissées, les télomères sont anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré de 9 à 17 ans ! « Nous observons ainsi un lien direct entre les émotions et ce qui se passe dans la cellule, précise Elissa Epel. Et nous avons aussi constaté que lorsque le niveau de stress diminue la longueur des télomères augmente ! » Comment le stress pourrait-il raccourcir les télomères ? « On ne comprend pas encore le mécanisme, reconnaît Elizabeth Blackburn. Nous cherchons du côté des interactions entre le cortisol, l’hormone du stress, dont le taux élevé est associé à une réduction de l’activité de la télomérase, la molécule chargée de l’entretien des télomères. »
  6. Fixés aux extrémités de chaque chromosome, les télomères raccourcissent progressivement au fil de l’âge. Mais un stress chronique peut les réduire de manière anormale, jusqu’à accélérer le vieillissement cellulaire de plusieurs années (->;).
  7. UN RÉSULTAT FASCINANT
  8. Les changements de méthylation temporaires sont visibles sur l’hippocampe d’un rat soumis à un stress important. A dr., les groupements méthyles, en noir, sur les gènes des neurones, ont disparu.
  9. Mais ce n’est pas tout. Car non content de s’attaquer aux télomères, l’état de stress inscrit sa marque directement sur nos gènes, modifiant de façon ciblée et durable certains de nos comportements. Cette action relève d’un phénomène biologique dont l’importance se dévoile de plus en plus aujourd’hui : l’épigénétique, terme désignant les modifications chimiques qui affectent l’ADN, autres que les mutations qui touchent la structure même de la molécule. Ces modifications épigénétiques sont comme de petites « étiquettes » – des groupements méthyles – qui indiquent à la machinerie cellulaire quels gènes elle doit utiliser ou, au contraire, ignorer. A la clé ? La méthylation empêche physiquement l’expression des gènes en se plaçant sur l’ADN (voir infographie).
  10. Or, les biologistes constatent que stress et traumatismes psychiques entraînent des erreurs d’étiquetage épigénétique dans la zone cérébrale qui gère les émotions, l’hippocampe… Une équipe menée par MichaelMeaney, à l’université McGill (Canada), l’a montré en 2004 en comparant le cerveau de bébés rats cajolés par leur mère à ceux de ratons délaissés. Le délaissement induit des modifications épigénétiques qui bloquent le gène utilisé pour produire le récepteur aux corticoïdes dans l’hippocampe. Or, ce récepteur contrôle la réponse au stress en réduisant le taux sanguin de cortisol, l’hormone libérée en cas de stress. En clair, les rats délaissés possèdent moins de récepteurs au cortisol, et sont alors moins armés pour faire face au stress. Perpétuellement angoissés, ils souffrent de troubles de la mémoire et d’un comportement dépressif. Même à l’âge adulte, le moindre dérangement prend chez eux des proportions alarmantes…
  11. Ces deux souris Agouti sont dotées d’un gène de la couleur du pelage identique. Selon le degré de méthylation de ce gène, lié au stress, l’une est jaune, avec même une susceptibilité à l’obésité, et l’autre brune et sans problème de santé (->;).
  12. Ce fascinant résultat peut-il être extrapolé à l’homme ? Oui, répondent les mêmes chercheurs qui, en mars 2009, ont publié les résultats de l’analyse du cerveau de personnes décédées par suicide, certaines ayant été victimes de sévices sexuels dans l’enfance, d’autres non. Chez celles ayant subi des abus, le gène du récepteur aux corticoïdes est bloqué par une méthylation de l’ADN des neurones… de l’hippocampe, tout comme chez les rats abandonnés. « Ces personnes ont donc naturellement un taux de cortisol élevé, ce qui est souvent associé à un état dépressif majeur », explique Moshe Szyf, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, en affectant les gènes qui permettent de lutter contre les tensions, les traumatismes précoces altèrent durablement la capacité à surmonter les difficultés, favorisant le risque suicidaire.
  13. Depuis deux ans, les études qui confirment le rôle de l’environnement et du vécu dans l’apparition des troubles mentaux se multiplient. En 2008, des chercheurs canadiens du Centre de l’addiction et de la santé mentale, à Toronto, ont comparé le cerveau de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires à celui de témoins. Chez les premières, 40 gènes présentaient une méthylation anormale. Or, ces gènes s’avèrent pour la plupart impliqués dans le développement cérébral ou la transmission des messages entre les neurones.
  14. Certes, les scientifiques sont encore loin de pouvoir faire la part du biologique dans les maladies psychiatriques. Mais certaines données sont troublantes : c’est parfois en remontant très loin dans l’histoire d’un individu, avant sa naissance, que l’on trouve la « source » de la maladie. Ainsi, en 2008 également, une étude danoise menée sur 1,38 million de femmes a montré que le fait d’être confronté à la maladie ou au décès d’un proche juste avant ou pendant la grossesse augmente de 67 % le risque de schizophrénie chez l’enfant à naître. En outre, lorsqu’une femme est dépressive ou anxieuse pendant sa grossesse, le bébé a tendance à présenter un marquage épigénétique anormal sur le gène du récepteur aux corticoïdes. Avec pour conséquence un nourrisson au taux de cortisol élevé, très sensible au stress. La preuve que nos gènes gardent la cicatrice des événements vécus avant même la naissance ! « Je pense que la plupart des maladies chroniques comme l’asthme, le cancer, le diabète, l’obésité et des maladies neurologiques (autisme, troubles bipolaires, schizophrénie) résultent en partie d’une mauvaise régulation épigénétique lors des premiers stades de développement », estime Randy Jirtle, directeur du laboratoire d’épigénétique à la Duke University, aux Etats-Unis. Alors que le génome d’un individu reste très stable au cours de sa vie, l’ensemble des marques épigénétique qui régulent l’expression des gènes – son « épigénome » – varie constamment, en réaction aux variations extérieures… Et c’est justement son rôle : « L’épigénome est une interface entre nos gènes, qui sont statiques, et notre environnement, variable », explique Randy Jirtle. Ainsi, la « partition »génétique reste la même, mais son interprétation peut varier au cours de la vie, en fonction de son marquage épigénétique.
  15. DES EMPREINTES POSITIVES
  16. Mais alors, si le marquage épigénétique est dynamique, serait-il réversible ? L’expérience de chercheurs de l’université Rockefeller, à New York, le laisse penser. Ils ont réussi en novembre 2009 à « annuler » les effets épigénétiques causés par le stress dans le cerveau de souriceaux, en leur donnant… du Prozac, un anti-dépresseur. Mieux, la trichostatine A, un médicament proche du valproate, utilisé pour réguler les troubles de l’humeur dans certaines psychoses, a permis de supprimer le marquage épigénétique anormal et de corriger le comportement de rats adultes ayant été négligés par leur mère à la naissance.
  17. En outre, les émotions positives peuvent heureusement, elles aussi, laisser leur empreinte. En 2008, des travaux menés au Massachusetts General Hospital ont montré que huit semaines de relaxation suffisaient à modifier l’expression de plusieurs centaines de gènes, selon un profil totalement opposé à celui induit par le stress. Par ailleurs, une nouvelle étude menée à l’université de Saarland, à Hambourg, vient de montrer que l’activité physique ralentit le raccourcissement des télomères dans les globules blancs. De son côté, Elissa Epel lance une étude pour étudier les effets de la méditation sur la longueur des télomères.
  18. « En fait, le message de l’épigénétique est optimiste. Ses empreintes peuvent être inversées, et nous cherchons maintenant à utiliser des médicaments agissant sur ce marquage pour soigner les maladies mentales, explique Moshe Szyf. Il y a aussi des chances pour que le soutien social et psychologique suffise à corriger le marquage épigénétique chez les personnes à risque ». Ainsi, contrairement à ce qu’affirmaient les scientifiques dans les années 1990, nous ne sommes pas uniquement le produit de nos gènes. Nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de ces gènes en permanence. Avec la certitude que rien n’est irrémédiable.
  19. Planete Gaia
  20. http://fushal.over-blog.com/article-nos-etats-d-ame-modifient-notre-adn-definition-de-l-epigenetique-55767812.html
  21. TRANSMIS SUR AU MOINS DEUX GÉNÉRATIONS
  22. Empreinte de nos expériences au cœur de nos cellules, le marquage épigénétique de nos gènes peut se transmettre à la descendance. Et lui faire ainsi subir le poids de notre passé. C’est ce que révèle une étude célèbre, menée en 1992 sur la famine ayant frappé les Pays-Bas en 1945. En réaction au manque de nourriture, les bébés conçus à cette période étaient plus petits que la moyenne, et avaient plus de risque, à l’âge adulte, d’être atteints de diabète ou de maladie cardiovasculaire. Jusque-là, rien que d’attendu. Mais ce qui étonne, c’est que leurs propres enfants souffrent eux aussi d’un faible poids de naissance et d’une mauvaise santé. La cause ? L’empreinte épigénétique laissée par la famine a été transmise sur deux générations. Certes, les marques épigénétiques sont réversibles et malléables, mais elles peuvent donc aussi être transmises presque à l’identique à la descendance. A une condition : qu’elles soient « imprimées » dans les spermatozoïdes ou les ovules. Or, le stress psychologique, lui, ne semble laisser ses marques que dans le cerveau. « Il est possible que les abus subis dans l’enfance entrainent des changements épigénétiques dans les cellules reproductrices, mais nous n’en savons rien », conclut Moshe Szyf. La question reste donc ouverte.
  23. M.C. – SCIENCE & VIE > Mars > 2010
  24. Source: http://www.source-ressources.ch/adn.pdf